06/02/2006

Il y a un début à tout. Je n'ai jamais ressenti le besoin d'écrire avant aujourd'hui. Ma vie n'a rien de très passionnant, mes journées se résument globalement à identifier toutes les teintes de blanc du plafond ou du plancher, selon si je suis couché sur le ventre ou le dos. Et à écouter de la musique les jours où elle oublie de l'éteindre avant de sortir. Le soir c'est différent. Le soir elle est là. Et vu que les teintes du plafond et du plancher c'est bien captivant, mais qu'on a vite fait le tour du sujet, je vais principalement parler d'elle.


Depuis qu'on a emménagé dans cette ville elle a l'air plus calme. La connaissant je ne sais pas si on peut s'y fier, mais bon. Déjà il m'a fallu du temps avant de comprendre qu'on déménageait. J'ai cru tout d'abord qu'elle me laissait tomber, totale panique!! Je me rappelle d'un trajet en voiture, elle était là mais ne m'a même pas pris contre elle. Bon je ne vais pas me plaindre j'ai quand même fait le voyage contre une poitrine bien agréable. Après je suis resté quelques jours chez son frère, je n'avais pas la moindre idée de ce qui se passait. J'ai essayé toutes les techniques respiratoires pour essayer de me calmer (ok là je suis pas crédible), puis on est venu me chercher. Et soudain je me suis retrouvé dans un appartement presque vide (faut voir le bordel où je vivais avant!). Elle était là. Elle m'a serré dans ses bras puis m'a mis sur mon nouveau lit. youpiiiiii un grand lit, un vrai matelas bien confortable. J'étais content pour mon vieux dos! J'ai compris alors que la "vie en communauté" c'était fini, que dorénavant c'était elle et moi, et c'est tout. Elle m'expliqua que ce n'était pas plus mal, que je n'aurais plus à supporter tous ces gens qui se moquaient de mon nom. Bof ça ne me dérangeait pas moi je les aimais bien, enfin sauf quand ils étaient jaloux de moi. Je m'inquiète quand même un peu pour elle. Pour le moment elle a l'air de se sentir bien, juste un peu stressée pour le déroulement de son stage, mais ça ira mieux demain.