Pirli B612's diary

samedi, août 05, 2006

05/08/06

Je l'ai vue entrer dans la chambre, le portant dans ses bras. Qui? me direz vous ... un bébé? Un chat? non. Pire que ça, pire que tout. Un ours. Un ours en peluche brun. Je reste sous le choc pendant quelques secondes, puis: Mia c'est quoi ce truc? et ne le pose pas à côté de moi! pas sur mon lit! pas sur MON oreiller !!!
Il est moche, un ours brun qui a la jaunisse. Il es grand, baaaaanal. Je me demande ce qu'elle lui trouve, vraiment. Et là je commence à m'inquiéter, elle pense peut-être le ramener à ma place, me laissant seul ici. L'idée m'obsède de plus en plus, je sais qu'elle a peine eu la place pour moi dans la valise, alors de la place pour deux ... impossible.
Bon, pas le temps de paniquer, ma devise, c'est de passer à l'action!
tout d'abord, je la connais plus que lui. Je n'ai plus mes beaux poils d'antan mais elle me garde toujours, c'est qu'elle est attachée à plus que mon physique (toi la petite voix qui dit que c'est parce que je suis vieux qu'elle veut me remplacer, la ferme! en plus j'ai pas besoin d'être une peluche qui entend des voix..), et donc pour essayer de terminer ma pharse interminable, résultat de mon passage extrêmement récent sur un certain blog amoureux des phrases à rallonge qui vous perdent en route et vous tournent en bourrique, lui, l'autre, mon rival, qui n'a toujours (même pas) pas de nom, n'a pour le moment pour avantage que son physique de grand (et moche) ours brun.

Donc premiere phase du plan: l'amocher. je l'ai donc provoqué en duel, et nous nous sommes battus sans merci dans une arène impitoyable. Seulement je n'avais pas prévu que le bougre, étant plus jeune, avait une force et une énergie équilibrant mon expérience au combat. Résultat: nos deux carcasses, exténuées, gisent par terre pendant quelques heures où ni lui ni moi arrivons à bouger:



Après ça il a bien fallu admettre que la force pure ne résoudra rien. Au début nous sommes restés assis, sans nous adresser la parole, pendant quelque temps:



Puis il a dit: "Tout ça c'est la faute à Mia elle n'avait qu'à nous dire dès le début lequel elle veut garder"
Moi: "C'est clair, c'est une vraie irresponsable, tout le temps la tête dans les nuages où dans des blogs"
Lui:" Et puis tu trouves pas qu'elle parle un peu trop? Elle arrête pas de jacasser en riant, la bonne humeur ça devient énervant à un moment"
Moi:" On peut pas lui reprocher de rire, t'as entendu tout à l'heure la blague du menuisier dans le placard? Moi je retenais plus mes larmes tellement j'étais pété de rire"
Lui: "Pareiiiil hahahaha c'était trop drôle"
Moi: "hihihihi ouiiii!!"


"Alors, on fait la paix?"
3on n'a pas le choix de toutes facons, nous quereller ne changera rien à sa décsion, on verra bien! "
"En attendant on va profiter du soleiiiiiil !!"
"Amis?"
"Amis!"
Et voilà, en attendant sa décision..j'ai un super compagnon de jeu...qu'il faudrait que je baptise bientôt d'ailleurs .

05/08/06

Elle chante:

" Je cherche un homme de 50 ans,
qu'a tout rêvé, qu'a tout perdu
Qui s'en est juste assez voulu
pour savoir que qu'il veut vraiment
Je cherche un homme de 50 ans
qu'a déjà juste assez d'argent
Mais que l'argent n'éblouit plus.

Je cherche un homme de 50 ans
qui a déjà plu, déjà déçu
Et qui a fait juste assez d'enfants
pour être juste assez ému
Je cherche un homme qui a survécu
qui a déjà tout fumé tout bu
Qui a tout connu des femmes nues
un homme qui ne cherche plus.

Je cherche un homme de 50 ans
qui sait ce qu'il n'a pas à offrir
Qui a plus de passé que d'avenir
mais qui enfin prend tout son temps
Je cherche un homme de 50 ans
qui est déjà préparé au pire
Qui sait c'que l'temps peut pas guérir
qu'a déjà vu trop d'enterrements.

Je cherche un homme de 50 ans
qu'la vérité ne fait plus fuir
Qu'a le courage de n'pas mentir
sur ses foutus de sentiments
Oh oui un homme de 50 ans
qui ne se prend plus au sérieux
Mais qui m'aim'rait silencieusement
et qui le ferait de son mieux.

Je cherche un homme pas trop solide
parce que personne ne l'est vraiment
Un qui aurait juste assez de rides
et presque plus d'secrets
Je cherche un homme comme y'en a plein
mais j'les croise jamais
Un qui ressemble à mon chagrin
et qui peut-être m'attendrait
Un homme de 50 balais
peut-être plus
peut-être moins
Bien entendu un pas parfait
mais enfin un qui s'rait le mien
Peut-être pas pour toute la vie
mais pour quelques moments de vrais
Qu'au moins j'aurais moins le coeur détruit
chaque fois que je m'en souviendrais"

(De Linda Lemay)

vendredi, août 04, 2006

03/08/2006


Les vacances, enfin ! J’en avais bien besoin, croyez moi. Après des mois à m’occuper de Btibita quand la miss n’est pas là, je peux vous dire que ma vielle carcasse avait besoin de soleil.

Marrakech.

Bon déjà le voyage. Une fois dans la valise, j’ai compris que quelque chose allait de travers. Il faisait noir et elle allait me laisser là pendant des heures ! Quelle ingratitude ! J’étais compressé, j’étouffais, et en plus à l’aéroport ils n’ont pas ménagé la valise, ce qui veut dire que les montagnes russes à côté de mon trajet c’est de la plaisanterie pour fanfarons.

Mais bon l’important c’est que je sois arrivé sain et sauf à la maison.

Et là, quel accueil ! J’avais l’impression d’être une star, ou plutôt le gigolo-ours-en-peluche d’une star (me demandez pas à quoi ça sert je veux même pas l’imaginer). Toute la famille était là pour accueillir la Mia, ça faisait quelques jours déjà qu’ils dormaient tous à la maison, sa maison qu’elle n’avait pas encore vue.

Il y avait donc la doyenne, la rigolote et géniale entre toutes, sa mamie. Il y avait aussi ses 6 tantes et ses trois oncles, leurs époux(ses) et enfants. Et parmi ceux là un cousin et une cousine qu’elle ne connaissait pas encore vu que le premier est né à l’étranger et que la seconde a moins de 5 mois. Elle était ravie, de voir tous ces gens qu’elle aime. Et moi je la découvrais heureuse et détendue, chez elle quoi. J’ai ressenti pour la première fois le poids de l’éloignement du foyer. Elle riait, riait riait, comme je ne l’ai jamais vue rire. Faut dire que ce n’est pas le sens de l’humour qui manque dans cette famille. A un moment de la soirée elle s’est isolée avec ses deux cousines sa tante, ses deux cousins qui sont de deux ans ses cadets, et la séance confidences et blagues a commencé. Ils parlaient parlaient, comme si les mots et les histoires étaient une entité infinie…

Bon je continuerai plus tard, là ça m’a fatigué de bronzer toute la journée (ou plutôt de rougir, je suis trooop blanc)